1 "Une vague impression de mystère et de légende plane dans l'air et se dégage du chaos des ruines qui semblent provenir de quelque gigantesque demeure seigneuriale lointaine. L'ombre merveilleuse du tout-puissant Sultan Noir et celle de la fée du lieu, la blanche et vaporeuse Lalla Chella, hantent l'esprit et le coteau, et l'on croit voir partout, sur la terre et l'eau, des revenants que la source encore attire : de longues processions descendent au romantique ruisseau qui murmure, qui berce les générations de son chant d'amour, de vie et d'espérance..."
citation tirée de l'ouvrage " Sur les rives du Bouregreg" de P.F RABBE (1922).
2 On a mis longtemps avant de réaliser" la valeur universelle exceptionnelle" (selon l'UNESCO) que représentait le site de la nécropole mérinide de Chellah. Pour donner un ordre d'idée, le célèbre "guide du routard", que d'aucuns jugement comme une référence en matière de tourisme, dans son guide de 1987, accordait généreusement 1,5 lignes au site en tout et pour tout, avec cette indication : "ruines peu spectaculaires mais site très attachant (belle végétation". Conclusion : quand est-ce que vous vous déciderez à changer de guide !
3 Chellah c'est à la fois des ruines romaines dont on découvre de nouveaux vestiges chaque jour, et une nécropole d'époque Mérinide qui fascine toujours autant les visiteurs.
Au 1er plan, les trois piliers de l'arc de triomphe et la voie pavée, le Decumanus Maximus, même si apparemment elle n'est pas vraiment orientée d'est en ouest comme elle l'était dans toutes les villes romaines.
4 C'est au soleil couchant qu'il faut visiter ce site et prendre le temps d'y rester, pour bien s'imprégner de son atmosphère si étrange.
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21 L'enceinte de Chellah est fortifiée de 8 tours et percée de 3 portes, dont la porte d'accès principal, la grand porte "Bab Sidi Yahia".